Le 6 octobre dernier, les quatre lignes du métro lyonnais se sont arrêtées simultanément suite à une panne électrique, plaçant le Sytral qui gère les transports en commun et Keolis Lyon, son exploitant, sous pression. En effet, les pannes dans le métro et surtout le métro B sont trop fréquentes depuis la rentrée 2022. Nous avons pu en compter 21 différentes.
Parmi elles, on recense :
- une panne générale ayant entrainé l’arrêt simultané des quatre lignes
- huit pannes ayant entrainé l’arrêt complet d’une ligne
- quatre pannes informatiques
- sept incidents techniques
- quatre pannes sur les rames
- deux pannes électriques
- deux pannes de signalisation
- deux interruptions liées à un obstacle sur la voie
Auxquels on peut ajouter cinq malaises voyageur, deux colis suspects et une intervention de police ayant entrainé une arrêt momentané du trafic sur l’ensemble ou partie de l’une des quatre lignes.
Le métro B, ligne la plus impactée
La ligne B est la plus touchée par ces pannes, avec six interruptions totales et cinq interruptions partielles. Viennent en suite la ligne D qui ne compte qu’une interruption totale mais huit interruptions partielles, et la ligne C avec trois interruptions totales mais aucune interruption partielle. La ligne A est la plus fiable entre le 1er septembre et le 10 octobre, avec seulement deux interruptions partielles en plus de la panne ayant affecté simultanément les quatre lignes.
Ces 21 pannes ont entrainé un préjudice important pour les voyageurs, avec un temps d’arrêt allant de 10 minutes à une demi-journée, avec une médiane de 45 minutes. Dans le détail, la ligne B a été interrompue pendant 23 heures au total, en comptant uniquement les incidents d’exploitation du réseau. Vient ensuite la ligne D (8 heures), la A (6 h 40) et la C (5 h 15).
Pierre Bayet
Rétroliens/Pings