Tunnel Lyon-Turin : Paris demande à Rome de se décider «maintenant»

Bonjour,

L’autoroute A43 est complètement saturé à l’heure actuelle, avec des flots ininterrompus de vacanciers se rendant aux stations de ski

Dommage que les trains le peuvent pas absorbé une grosse parti de ce flux. Logique les trains du quotidien n’arrive déjà pas à répondre correctement aux voyageurs qui se rendent à leur lieu de travail.

Nos différents gouvernements ont tous soutenu ce projet ubuesque et complètement inutile alors que le service des TER le train de tout le monde se dégrade d’année en année.

Le financement de l’Europe c’est nous qui le finançons et certainement une œuvre de bienfaisance !

Que faut-il faire pour avoir une véritable politique du rail qui réponde aux vrai problème des français ?

Bon Week-end

Eric

http://www.leparisien.fr/economie/tunnel-lyon-turin-paris-demande-a-rome-de-se-decider-maintenant-15-02-2019-8012448.php

Économie|Le Parisien| 15 février 2019, 11h19 | MAJ : 15 février 2019, 11h20 
Sur les 8,5 milliards d’euros du projet du tunnel Lyon-Turin, 2,5 milliards d’euros ont déjà été engagés. Le Parisien

Un rapport du ministère italien des transports a remis en cause le projet de tunnel sous les Alpes.

Stop ou encore ? Après la publication du récent rapport de son homologue transalpin remettant en cause la construction du tunnel ferroviaire Lyon-Turin, la ministre des Transports Elisabeth Borne demande ce vendredi au gouvernement italien de prendre une décision.

« La France respecte clairement le temps qu’ont souhaité prendre nos partenaires italiens. Mais aujourd’hui, on dit clairement aussi aux Italiens qu’il faut que cette décision vienne », a expliqué la ministre sur Public Sénat.

Contesté depuis près de trente ans, le Lyon Turin divise profondément la coalition populiste au pouvoir à Rome. La Ligue (extrême droite) de Matteo Salvini y est très favorable pour répondre aux attentes des petits entrepreneurs. A l’inverse, le Mouvement 5 Étoiles (M5S, antisystème) de Luigi Di Maio y est farouchement opposé, estimant qu’il s’agit d’un gaspillage d’argent public.

« Une rentabilité très négative », selon Rome

Selon le rapport du ministère italien des Transports, ce projet présente « une rentabilité très négative » avec des coûts supérieurs de 7 milliards d’euros à ses bénéfices d’ici à 2059.

Afin que cette infrastructure soit rentable, les experts estiment que le trafic devrait être multiplié par 25 avec un objectif de 4,6 millions de voyageurs en 2059. Les 2,7 millions de tonnes de marchandises devraient bondir, sur la même période, à 51,8 millions de tonnes.

Or, cette croissance annuelle des flux de 2,5 % est jugée impossible. Par ailleurs, l’impact environnemental, du fait de la réduction du nombre de camions empruntant quotidiennement le tunnel de Fréjus, serait en réalité minime selon les experts.

«Les Alpes n’en peuvent plus de voir des camions»

Ces conclusions ont été rejetées par les partisans du Lyon-Turin. Selon eux, ce tunnel sous les Alpes, long de 57,5 km, dont les coûts sont évalués à 8,6 milliards d’euros dont 2,5 milliards d’euros ont déjà été investis pourrait permettre de développer les échanges entre la France et l’Italie.

Actuellement, la part du ferroviaire entre les deux pays n’est que de 8 %, contre 70 % entre l’Italie et la Suisse. « Les Alpes françaises n’en peuvent plus de voir des camions », fait valoir Elisabeth Borne.

Au-delà, le gouvernement français rappelle que ce projet a fait l’objet de quatre traités franco-italiens et que l’Union européenne participe financièrement pour près de la moitié du coût du tunnel. Un abandon signifierait la nécessité de rembourser les sommes déjà engagées.

En outre, Elisabeth Borne rappelle qu’il y a des « financements européens à la clé ». « Il faut qu’une décision intervienne maintenant pour qu’on ne perde pas ces financements », ajoute-t-elle.

Enfin, les partisans soulignent que le tunnel sous la Manche, inauguré en 1994, a au départ été un gouffre financier avant de devenir une bonne affaire pour son exploitant et le principal lien économique entre la Grande-Bretagne et le continent

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