Publié le 26/01/2024 à 13h00
Alors que la hausse des tarifs sur les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, décidée par l’exécutif du Conseil régional pour 2023 (8 % pour les trajets occasionnels, 3 % pour les abonnements), avait suscité un tollé, celle qui a été opérée au 1er janvier dernier est passée quasiment inaperçue.
S’il y a eu peu de réactions, c’est sans doute que la hausse n’est pas consécutive à une délibération, mais a été mécanique : les tarifs ont été indexés sur l’inflation. Alors pourquoi, pendant de nombreuses années, les tarifs sont restés inchangés ?
« Quand l’inflation était basse, de l’ordre de 1 %, le Conseil régional délibérait pour ne pas augmenter », explique Frédéric Aguiléra, vice-président de la Région en charge des transports. L’inflation étant repartie nettement à la hausse, le mécanisme s’applique donc “normalement” désormais. C’est l’indice des prix à la consommation d’août dernier qui a été appliqué.
La hausse pour cette année est d’un peu moins de 5 % (4,9 % exactement), comme nous avons pu le constater sur un des principaux trajets empruntés en Auvergne, Clermont-Vichy : 124,40 € contre 118,50 € pour un mois d’allers-retours illimités.
Laurent Bernard
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