https://www.bfmtv.com/economie/la-sncf-prepare-le-terrain-de-projets-de-rer-dans-les-grandes-metropoles-regionales_AN-202010090367.html

Frédéric Bergé Le 09/10/2020 à 20:52

L’idée du rapport de SNCF Réseau est de s’appuyer sur le réseau ferroviaire existant, comme cela est le cas en région parisienne. – AFP

Et si les grandes métropoles régionales (Lyon, Bordeaux, etc…) disposaient de liaisons ferroviaires express traversant et quadrillant leur territoire un peu à l’image des RER franciliens ?

C’est l’objet du rapport remis par SNCF Réseau (gestionnaire des voies ferrées) ce vendredi à Jean-Baptiste Djebbari, ministre chargé des transports. Le document se présente sous forme d’un schéma directeur des services express métropolitains (SEM) à développer en région.

S’appuyer sur le réseau ferroviaire existant

Il propose une identification des besoins des territoires métropolitains en matière de mobilité et la vision de SNCF Réseau sur les caractéristiques d’un nouveau service ferroviaire pouvant satisfaire tout ou partie de ces besoins.

Pour développer les modes de transport alternatifs à la voiture dans les grandes métropoles, l’idée est de s’appuyer sur le réseau ferroviaire existant, comme cela est le cas en région parisienne.

Les métropoles à fort développement de SEM sont “celles qui connaissent les plus forts enjeux en termes de population et de croissance démographique, de dynamique de création d’emploi et de flux pendulaires”, indique le rapport. On trouve dans cette catégorie Aix-Marseille, Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg ou Toulouse.

SNCF Réseau a aussi identifié des besoins dans des zones frontalières fortement fréquentées (aire urbaine Metz-Nancy, en relation avec le Luxembourg, axe Mulhouse-Bâle, projet de “RER Béarn-Pays Basque-San Sebastian” en relation avec l’Espagne…).

Dans le cadre de ce schéma directeur, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé que 30 millions de crédits du plan de relance seront consacrés au lancement des travaux préparatoires de ces SEM (services express métropolitains).

“Ces moyens supplémentaires permettront d’aider les collectivités locales qui souhaitent s’inscrire dans cette démarche à réaliser de premières améliorations sur les infrastructures et à lancer la programmation d’opérations dans de futures contractualisations avec l’État sur les infrastructures”, indique le ministère.